samedi 17 mars 2018

Une rencontre inattendue #RDVAncestral

Libourne n'est qu'à une trentaine de kilomètres de Bordeaux, autant dire la grande banlieue et il arrive quelque fois que mes balades généalogiques amènent
mes pas dans la « capitale » girondine.

Ainsi, hier samedi, sous un ciel mi figue-mi raisin, mi soleil- mi pluie, je
me retrouve dans le cadre d'une entraide à me promener dans le quartier Saint-Pierre, surnommé le berceau de Bordeaux.

« Le quartier Saint-Pierre  regroupe un nombre important de restaurants, de bars, de commerces, et de lieux à visiter, ce qui en fait un quartier très vivant.

«  Il fait partie des quartiers historiques du Vieux Bordeaux. Il se compose de multiples petites places, telles que la place du Parlement, la place Camille Jullian, la place du Palais ou encore la place de la Bourse, qui sont reliées entre elles par de petites rues pavées, telles que la rue du Parlement, la rue de la Devise ou encore la rue du Pas-Saint-Georges.

« Autrefois port gallo-romain, ce quartier tient son nom du saint patron des marins-pêcheurs. L’entrée du port se trouvait auparavant sur la place Saint-Pierre avant que ce dernier soit remblayé ». (site sitigeo.com)



Et - ne me demandez pas comment, je n'ai pas encore compris moi-même !-
je me suis trouvée transportée dans l'ancien temps de ce quartier si pittoresque...


Tout était modifié, je voyais des calèches, des coches, les robes longues des dames, des chapeaux hauts de formes chez les messieurs , je me sentais perdue...La gravure taillée dans la pierre des immeubles indiquait « impasse des Argentiers », ruelle étroite bordée de maisons à étages.

  
Pourquoi suis-je à cet endroit ? Qui est cet homme qui avance vers moi et que je crois reconnaître ? Environ trente-quarante ans, un visage ovale, des yeux bruns, le front bien découvert sous des cheveux bruns, visage buriné, au teint bruni par les expositions au soleil dû à son travail de tailleur de pierre : vais-je oser ou pas ? Je l'aborde timidement pour demander mon chemin.

« Monsieur, pardonnez-moi mon impudence à vous accoster ainsi en pleine rue, cela ne se fait pas, je le sais bien, mais je crois que je suis perdue.. »
Il me regarde avec bienveillance et me questionne à son tour :
«  Que cherchez-vous ? D'où venez-vous ? « 
(Il est vrai que ma tenue détonnait dans cet entourage!)
«  Ma famille est originaire de Sainte-Terre au bord de la Dordogne et je voudrais bien rentrer chez moi. Pouvez-vous m'indiquer où se trouve la gare? »
Là, je vois son visage s'illuminer :
« Sainte-Terre ? ! Mais c'est mon village natal ! Je suis venu à Bordeaux pour trouver plus aisément le travail qui commençait à manquer au pays. Je me présente :
je m'appelle Benoit MERCIER ; je suis maçon de mon état. »

Je défaille, mon cœur bat à tout rompre : j'ai devant moi le dernier fils que je cherchais pour mon couple d'ancêtres Jean MERCIER et Jeanne BIÈS (mes sosa 32-33).
Je ne connaissais de lui que sa date de naissance le 10.12.1849 à Sainte Terre (33) et je ne savais pas ce qu'il était devenu... !
C'est ainsi en relisant sa fiche d'inscription au recrutement militaire du contingent de 1869 Libourne que j'ai lu -enfin!- qu'il avait été réformé par la commission spéciale de Bordeaux.
Tout s'explique enfin : cette improbable rencontre 29 ans après le début de mes recherches et grâce à ce projet #RDVAncestral.
Maintenant, je peux essayer de trouver d'autres renseignements sur ce que put être sa vie sur Bordeaux où je n'aurais vraiment jamais cherché à le trouver !
A suivre... ?

2 commentaires:

  1. Quelle improbable rencontre dans ce #RDVAncestral ! Voilà qui permet de relancer les recherches sur Benoît Mercier. On attend la suite avec impatience !

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  2. Bravo pour cette première participation au #RDVAncestral très réussie !

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