vendredi 18 mars 2016

20 mars 1814

Deux armées se font face : les Autrichiens devant les Français. Napoléon veut contrer l’armée de Bohème dans son avancée vers Paris. La bataille fait rage : l’horizon rougeoie dans l’incendie de Torcy, la Garde résiste valeureusement devant les coalisés.
Nous sommes dans la plaine le long de l’Aube, à Arcis-sur-Aube…

Pour François DAVIAUD, sergent-major, 24 ans ; le combat s’arrête car il est blessé d’un coup de feu à l’épaule gauche.
Après cinq ans passés à guerroyer courageusement, de l’Allemagne à l’Espagne, puis au Portugal, repassant en Espagne pour traverser les Pyrénées afin de revenir en France, aujourd’hui, il est fatigué…





Adossé à un talus, dans cet air enfumé par la poudre, ses pensées se portent vers sa famille et son village qui lui manquent terriblement à cet instant. Il est si loin de son père resté au pays avec son frère Pierre et ses sœurs, les deux petites Marie, si loin de son village natal de Sainte-Radegonde, en Charente…


Son pays honorera sa bravoure en lui décernant le titre de Chevalier de la Légion d’Honneur le 4 avril 1814.
 
 

Bientôt, ce sera son retour et il se retrouvera dans la Légion de la Charente en décembre 1815. Est-ce à l’occasion d’une de ses missions qu’il rencontrera la jeune veuve Marie Henriette GUIMARD ? Toujours est-il que le couple convole en justes noces en 1820 et accueille deux ans plus tard leur fils unique Michel Pierre.
 
 
Après le décès de son épouse en 1827, François élèvera seul son fils jusqu’à son propre décès en 1834, âgé seulement de 43 ans.


 

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